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Déf :

musique : crépitements de la conscience 

monstre : qui dessine des géométries bloquées

 

arbre : réseau de service mondial de ventilation biologique

 

pluie : flux d'eau froide, vieille femme

 

bassine : eau douce exclue, très fragile

 

soif : flocons de neige jumeaux, recueillis au centre 

rencontre : avidité affective longtemps retenue

 

capitulation : des barbares façonnent le monde à leur image

 

cauchemars : des tuyaux dans la forêt, des indiens ivres

 

maquis : longue pratique des voies terrestres

  

chaire : chapelle d'expériences

 

instinct : atout dans un labyrinthe

centre urbain : observe la pauvreté à tes dépends

 

Préhension

Voler le pouvoir pour voir ce que ça fait de le prendre et de l'avoir. Mais ne pas le rendre, l'exercer à le garder, c'est un peu voler aux autres le pouvoir de le prendre. 

 

Vidéo cassée

parler fraude trompe la loi, contrevient aux frontières. rapport à une conjecture dans un domaine donné, l’organisation de structures agence la sécurité, les States en font promotion. c'est la mode. psychologie écartelée, économie, truchement écolo, droit au travail, le bien être du personnel entre parenthèses. phénomène depuis le temps, bien rôdé.  

condition sociale relative des situations impolies, une façon de lutter, de faire parler de quelque chose. drôle de type, mineur, proxénète spécialisé en escroquerie appliquée, un objet d'art, signature industrielle de garantie authentique. 

quand un blocus se présente, l'emploi de la notice expliquant la destination réservée de l’inaction globale, désespère, contre-attaque, prépare des embuscades. les opérations de guerre objective, impartiale, indépendante de toute pensée fraternelle, laissent faire le mouvement et le choc, virtuoses en puissance de combat, aussi tranquillement qu'un stylo-grenade.

  

  

Séquelles 

 

Ça se cultive la nuit. 

Un nouveau départ heureux.

Être confiant. 

Prendre le temps. 

Ils polluent nos poumons,

Ils sabotent nos systèmes endocriniens,

Ils nous prennent pour des cons. 

Sommes-nous devenus des fantômes ? 

Faire de l'argent chier de l'argent  manger de l'argent. 

Signé: le capitaliste abruti. 

Changer le récit global. 

S’emparer de la parole. 

Semer du désordre poétique. 

Guerre sur le plan cognitif. 

Ils excitent nos émotions. 

Attention au biais d'ancrage. 

Nous écrivons l'Histoire.

Créer change le monde. 

Un lieu de vie nourricier. 

Prendre le temps. 

Agir contre les fictions identitaires. 

Un flan aura été élu.  

Sans perspective égalitaire, sans promesses poétiques. 

Extinction de masse. 

Extinction des cultures. 

Extinction des liens sociaux. 

Tu hais ton prochain comme toi-même. 

Ils créent des failles affectives.  

Ils exploitent nos fragilités. 

Les tensions se nouent au cœur de l'inconscient.   

Zones Forestières Internationales

Hâte-toi d'armer ce jeune esprit.

L’harmonie n’est pas le calme. 

Ils manipulent nos désirs. 

Signé : les paranoïaques sur la défensive.  

Ici : vente d'organes. 

Un bon petit récit collectif ! 

Ils détruisent les espaces qui échappent à la plus-value : école hôpital tribunal forêt théâtre. 

Nous sommes nos propres gouvernants. 

La justice n'est pas négociable. 

Sans conflit, c’est la division. 

Les mots eux-mêmes deviennent louches. 

Ouvrir le code source. 

Faire reculer l'inégalité. 

Valoriser chaque vie. 

Ils font passer le rapport de force pour un choix collectif. 

Vite un psy ! 

Révolte contre l'algorithme ! 

Cerveaux augmentés, magnétiques, géo-localisables. 

Nous devenons infertiles. 

Levez les brevets pharmaceutiques. 

L'accès à la santé n'est pas négociable. 

Se sacrifier pour l'évasion fiscale, la corruption et la stabilité du pouvoir?

Soyons raisonnables, il y a des alternatives. 

Oncle John au think tank repeat c'est la crise. 

On peut comprendre. 

Ils mènent des opérations de discrédit. 

Ils fragilisent la cohésion sociale. 

Une violence qu'on supporte.

Nous sommes résistants. 

Confiants. 

Ils se sentent au-dessus des lois. 

Ils appliquent des stratagèmes de domination. 

On va vous pacifier la gueule. 

Signé : l'ego effrayant des gouvernants.  

Prendre le contrôle des structures productives.

On ne parle que de ça. 

Faire de l'éducation une priorité.

Il y a tant à faire. 

Ils ont peur. 

Nous sommes partout. 

La démocratie prend du temps.

Interdépendance des espèces. 

Ils détruisent la biosphère.

Ils nous tuent. 

Nous devenons allergiques.

Ils nous dépossèdent de nous-mêmes. 

Ils traitent des données. 

Philosophie de comptables! 

Ils font des économies d'échelle. 

Tout ça est fiction.

L’activité n’est pas née de produits. 

Prendre le temps. 

Valoriser chaque vie. 

Il n'y a qu'un système-monde. 

Ils sont cupides. 

Ils contrôlent les médias. 

Guerre sur le plan cognitif. 

Ils font parler d'eux. 

Les histoires qu'on raconte pré-conditionnent les comportements. 

Attention au biais d'ancrage. 

Créer change le monde. 

      

    Loco loco sur ma montagne-perchoir, oui sur ma montagne il n'y a pas de hasard, je surveille les parallélépipèdes d'artillerie, dirige les opérations des initiés en kilt et casque d'or: deux divisions de ballet, les morpho didius et les papilio blumei à l'austère beauté pétrole, vous pouvez vérifier.

Transmission radio: ici safari girl, le prix du spritz à doublé depuis que Beyoncé s'occupe du recensement des moribonds dans la fosse.

Transmission oeil-squelette-coeur: la vache change de costume, charmante et bizarre. stop. Les garçons de café deviennent policiers. stop. Serviteurs domestiques. stop. vassaux type 2 du syndrome sexe de rue à démarreur oeil-coeur, les artères débouchées.

Loco a l'esprit dingo profite avec sa langue du contexte légal défaillant. Cet arc-en-ciel cherche une activité plus attrayante, explicite-video dans le Krishna bus.

Mate un peu la loco, la loco-motive, depuis la chute soviétique, tout le monde porte une chapka et encourage les rebelles à s'intégrer au désert comme la population de cactus.

 

Sur ma montagne-perchoir, nothwest of Valentine, j'ordonne à l'état-major l'état de sommeil à l'ombre des toits bleus agave. Les experts couvreurs ont été mis en garde à vue dans la piscine de l'hôtel, distribution générale de rations de peyotl : réservez tôt votre installation, ne perdez pas une seconde à consulter les avis de voyageurs greffés d'appareils photographiques.

Recommandation technique: Usez si nécessaire de griffes et du fouet pour défendre, le temps d'un battement de feu rouge, votre figuier de barbarie, abandonnez votre peyotl aux moribonds dans la fosse ou consommez-le pour atteindre l'état loco de guerrier supérieur. Des flèches de napalm ça brûle les parois internes, cauchemar classique du docteur pepper en pleine montée climatique à effet pervers plastique et prises prolongées de vin de carcasse. 

La techno-locologie rituelle dans les veines depuis des années, comme José le bassiste d'afrobeat et coureur de jupons je prend un fusil d'assault boudha 23 et le typhon électrique déverse Steve Coleman and the metrics sous la douche et chante :

Chitimachas don't run back, wise moving locos, come to tall trees n’ great plains on children's wings, thanks to the water colors of the river song.

  

 

On décrit Eros

J’ai mis mes oreilles de lapin pour sortir ce matin, à vélo, torse nu, je suis le roi de l'unique boulevard d'une petite ville de Provence parfumée au Grand Marnier. La sérénité puisée toute entière à l’extérieur de moi-même apaisa ma tartine beurrée qui cessa de me brûler les cuisses.

La Blanche Hermine, 25 Mai.

 

 

Lui mangeait le visage dans l’espoir de se faire cravacher à mal certaines dissonances déroutantes, mais cela lui valut juste un petit hoquet de tigre. Jean-Marie d’un geste brusque entreprit de se rhabiller. Levant le visage vers son rival il constata sa joie se muer en fureur. 

« Aide moi à fuir et la nuit aussi ressemblera à tes amours. » Le regard de feu de son rival interdisait toute réplique autre que lubrique. Jean-Marie, dans sa position de crabe, quelque peu ridicule, entreprit de faire le tour de la chambre en une messe odieuse. Son rival sans piper mot mimait ses réflexions cavalières. Après de longues heures Jean-Marie s’effondra. Son rival, les ongles vernis, en petites socquettes, suçotait cet arrêt sur image. C’est bien ce moment défectueux qu’il choisit pour dominer complètement JM tel un chat passionné. L’autorité dans la tête de l’ensommeillé allait belli-bello petit oiseau et en aucun cas ne criait “relève-toi”. 

Fontainebleau, Février 1998.

 

 

A l’abri des regards, Georges pissait dans un buisson et puis s’astiquait de longues minutes. Ces moments d’évasion humides s’apparentaient pour lui au plaisir de la confiture sur le pain grillé, ou à l’huile d’olive sur la mozzarella, une gourmandise in fine si modulable à son goût sucré salé qu’il sentait sa vie sexuelle épanouie. Il pensait « je m’amuse tellement tout seul que sentir les chaussettes de Joséphine n’est plus synonyme de plaisir. »  Elle avait pourtant fait son éducation culinaire et avait été, jusque là, sa plus grande jouissance. Mais Joséphine n’était plus comme la glace à la pistache qu’il se plaisait à lécher sans cesse. « Cesser » ne faisait en général pas parti de sa panoplie de sapeur panique mais là, il ne la bichonnait plus. Fini les endives caramélisées, les sirop d’orgeat au basilic et les marathons de religieuses et éclaires de sexe cuisine et lecture. Georges prenait son pied à l’abri des regards, seul dans les buissons, pendant de longues heures. 

Au bord de la rivière, mois d’Août.

 

 

Le flamand multipotent est un fervent amateur de macarena complètement allumé. On l’appel Frankie aux yeux revolvers. Bisexuel évidement. Le pistolero délicieux qui dégaine des répliques entre l’extrême concision et la démesure, rends les machines à laver plus mélodieuses, mais pas que, Frankie se déhanche et bondit hors de la piste comme un animal furieux au sommet de son règne dionysiaque. 

Le Ferrailleur, Nantes.

 

“Le vol pour Rio est annoncé en retard de 45 minutes.” 

Une torture inflexible que Jessica finit par accepter; après tout, partager les humeurs de l’été lui apprenait à apprécier la vie en bikini. 

Merci, je suis trempée d’avoir couru pour rien. J’ai froid avec la clim et j’arriverai en retard au congrès pour la sauvegarde des salamandres. 

Encore mouillée et toujours joueuse, je commande au bouiboui du petit aéroport une omelette aux champignons dites “douteuse”.

Le cuisinier blond, ventru au t-shirt kaki tendu, un cigare entre les dents, des lunettes de soleil et un large sourire ensoleillé, vient directement vers moi, me regarde longuement et puis finit par déclarer: 

“-Simple formalité, c’est pour vous la douteuse? 

-Je l’ignore. Je réponds, y croyez-vous?”

Voilà qu’il se prenait au jeu. 

Plus tard lorsque le  stewart me cracha son formel « Bienvenue à bord », je répondit sans queue ni tête, en le dévorant du regard « laissez-moi y goûter, ne serait-ce qu’un petit peu et je m’abandonnerai à toutes vos suggestions, je suis en pleine dégringolade acide. » 

Morale de l’histoire : l’engrenage qui bascule d’avant-arrière tamise agréablement les grains de beauté avant l’atterrissage. 

Rio, la semaine dernière.

RED

 

Obasan est assise dans le caniveau 

Elle n'a pas mal, elle me sourit

Son tibia est fendu, la chair pend.

Dans le grondement des moteurs

La lumière des phares éclabousse le plafond

De rouge sang.

 

L'hémorragie enfin stoppée 

À côté de la table renversée

Un couple se réconcilie.

 

Le saumon à une belle couleur

Grâce à la marrée rouge

Des massacres de dauphins.

 

La méditation est un véhicule propre

La méditation est un véhicule propre.

Depuis peu cette idée roule sous un soleil de plomb…

Alors que les minutes s’allongent sur le bas-côté et que tout semble immobile, j’examine cette pensée :

Je monte à la volée sans que le véhicule ne ralentisse. Le temps est assis en tailleur à la place du conducteur. Une brique posée sur l’accélérateur. Chaque seconde nous entraine dans des révolutions spatiales.

Dans quelques instants nous saurons où nous allons. Attentifs au prochain croisement. Je m’éveille avec un étrange sentiment.

Comme un souvenir insaisissable à la cime des arbres, un reste d’existence s’en va avec le vent. La lumière change et, inévitablement, je vois le monde différemment.

Le vertige est lancé à pleine vitesse sur l’autoroute des possibles, toutes portes ouvertes. Les certitudes dérapent sur l’opacité du lendemain.

Soudain rieuse, l’imagination anthropomorphe avec une puissance de six cent chevaux, explore toutes les sorties, les départementales et les chemins, pour éclairer le monde de pensées éclectiques.

À cet instant, la distance qui nous sépare des choses n’est plus la même. Écrou anonyme et pneus sauvages arpentent des espaces infinis.

 

Je remarque des détails qui m’avaient échappés jusque là et je repense à tout ce qui tombe dans l’oubli, aux premiers battements du muscle tambour et au chant des baleines.

Les pompistes chantent en choeur au bord de la route. Ils racontent la danse des particules depuis l’invention du carburateur…

À la fenêtre, filmer peut-être la synesthésie du moment.

   

  

Quelques Parias

La garçonne dissolue

de la communauté Attila

d’hackers centralisés

aiguise sans aucune retenue

le repos pendant la fuite

Pour la mémoire

dans une chambre

l’ingénieuse capacité

d’un groupe d’ours et d’esclaves

à suggérer la conspiration

rouge fer

en opposition aux cerveaux augmentés

que les propriétaires essaient d’oublier 

le biscuit boudoir    

rail intouchable

D’antiques personnages

sous les branches

rongent l’invasion

de téléphones

pour glorifier 

l’école étrangement close

Un cartoon dépressif

dans un réduit de

fusils automatiques

une manière d’

oral-statement

peu coûteux

attire un siège 

demande une mood

modifying plant

Par telle période

la pensée fugitive

pénètre de part en  part

l'organisation du pouvoir

interprétée par un acteur 

des affaires publiques

élevé au rang de matador

le candidat est exposé

au remplacement

ou à la destruction

L'ouvrage s’effondre

quelques espèces

se partagent 

un clou 

bien enfoncé

La distribution minérale

d’images-portes

ramifie

encourage

l’intimité s’active

sous la terre

flèche les pins

déguisés en fortes maisons

et chaque jour se réinvente

Jaune vert

purement conventionnel 

en été

un jardin sans fenêtres 

en banlieue

plaque    

sauvegarde les sentiments

construits très sensuels

chirurgicaux 

qui cisèlent

les relations couleurs

   

  

Indivitus ou Totalitus

 

 

1.

Après les événements de la veille, le Capitole est en ébullition.

Le fourmis vertes et rouges votent une mention pour l’individualisation du système. 

Les mouches qui pensent à l’avenir,  encouragent la peine de mort.

Pendant ce temps sur les marches de l’Agora, des militantes torses nus sécurisent des appareils montés sur chenilles. Des sacrifices aux phénomènes naturels sont accomplis; l’appât du gain par exemple, est intégralement dématérialisé.  

 

2.

Norbert, réveillé à l’aube par le bruit étouffé d’un enfant qui mange des tartines en cachette, est sensible au devenir papillon d’une personne. Il se rappelle qu’un battement d’ailes de papillon peut provoquer une tornade à l’autre bout du monde. Un moment suspendu dans la vie d’un éphémère amoureux. Surpris par l’envolée. 

 

3. 

De nombreux spectateurs se sont laissés séduire par l’étrange impuissance des juges ébranlés. Un malaise plane dans la salle numéro neuf. 

L’équilibre de la pièce est ténu. C’est un fait, les cerveaux de ce siècle sont surchargés de diodes cathodiques et habitués aux ondes. Par voie de conséquence, la mise en scène détonne avec l’architecture minimale qui contracte l’atmosphère. Mesdames et messieurs, les jurés s’ennuient. La patience érodée par le zapping quotidien, ils sont agités de tics. Heureusement que la mise en scène du jugement révèle quelques belles trouvailles…

 

4.

Le vertige du pouvoir s’installe, et c’est avec soulagement que l’on accueille les émotions contradictoires promises; sensées questionner les relations humaines.

Les rapports de domination, la puissance, la morale, le plaisir et la honte sont enfin sur scène. Chacun peut à sa guise passer de voyeur à témoin, juge, complice et coupable. 

On se demande quelle distance nous sépare du théâtre de la cruauté. 

’oeil omniscient envahit l’espace de son rire caustique. On se fait soudain insulter, chacun en prend pour son grade et finalement, puisqu’on est au tribunal, ce n’est pas si désagréable. 

 

5.

À la démission du n°2, Norbert ne prend pas part au conflit. Ses cellules dormantes reçoivent l’aide de réseaux plus silencieux. Plongé dans un demi-sommeil, prince-communicant des agents de l’ombre. La voie est libre. Des phéromones invisibles prennent d’assaut le cerveau des opérations. Norbert est au sommet de son potentiel.

 

6.

Gouverneur ! Quel organe ! Bel engin rétro-actif !

 

 

7.

Sur la sellette, le joueur passe des appels, maquille et dérape dans les préfabriqués du lave-linge juridique. 

 

8.

Les antennes s’agitent ! Un rapace bleu nuit sème la panique dans l’assistance qui en laisse tomber son sirop de grenadine ! Le liquide sucré envahit le Sénat !

Une militante cri à l’aide, elle boit la tasse, semble se noyer, mais le groupe de touristes lui tournent le dos et se jette sur Norbert. Ils s’accrochent partout, Norbert rue, se cabre et tremble secoué de démangeaisons. On n’a jamais assisté à pareil tohu-bohu. De rage, il plante sa corne dans le sol et laboure à l’aveuglette. Nor-bert ! Oh ! Ah ! Crient les tou-ristes! Tandis qu’un réseau de distribution d’eau minérale à la fraise est créé. 

Un crabe bien éduqué et plein d’empathie, entame une chorégraphie primitive : Gott sei dank! 

Tout le monde est sauf.

 

9.

Norbert prévoit déjà de faire le tour de l’enceinte impériale, zone céleste vers l’étoile polaire et tel un nuage nacré de la stratosphère, hors d’atteinte de tout jugement moral, de chier sur les touristes qui l’ont utilisé à son insu.

 

 

Annexes

 

« Omnis et Totus »

 

Selon Brøndal, « Totus exprime une totalité comme négation de l'unité indépendante. Il souligne l'absorption des individus isolés dans une masse indivisible. Un tout dans ce sens est conçu comme un bloc entier où les parties sont indiscernables ou dominées. » Omnis, au contraire, est un terme numérique, qui « désigne une totalité plus nuancée ou différenciée. Il exprime la réunion des individus dans un groupe ou une communauté. Les parties composantes en sont reconnues d'une part comme réelles, d'autre part comme formant un ensemble »(1)

 

(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Totalité

  

 

Image du temps

Une trace qui s’efface

Une épée qui attend

Une éternité qui se dilate

Une pierre qui tombe 

Un serpent qui nage

Un carré qui tourne

Un cercle qui se dessine

Un mécanisme qui informe

Des plans qui font rêver

Une cachette qui rassure

Une science qui éloigne

Des amours qui durent

Une addition qui distance

Des trésors qui se souviennent

Un silence qui raisonne

Et des fantômes

Une  image du combattant

 

La nuit tombe en lui, injuste.

Dans l’obscurité, il a peur du géant,

il jalouse les étoiles.

La douleur éveil sa volonté.

Il faut arracher l’épine.

Se souvenir de ses victoires, apprendre de ses échecs.

Chercher l’origine de ses blessures, de ses points faibles. 

Comprendre ses démons.

Trouver un guide, un thérapeute, une ouverture,

un ancrage, une joie.

Affronter une vérité,

une métamorphose

et un renouveau.

 

Une image du karma

La lance et le bouclier

L’amour et la lumière

Une prudence

Une force

L’étoile polaire

Deux géants

Un beau bouleau

Une présence

Un don

Une ironie

Des conjectures

Une conjonction

Des répétitions

Des blessures

Une incarnation

Un vehicule

Un choix

Un seuil

Un passé

Une méditation...

Une image du savoir

Une coupe

Une existence

Une place

Des possibles

Le chiffre 9

Le néant

Une solution

La mort 

Les grands anciens

Une étendue végétale

Un coeur ouvert

La nuit, les étoiles

Des serpents

Des graines

Un cadeau

Un poids

Une flemme comme une plume

Un secret

Une vie nouvelle

une respiration

Des promesses

Une protection

Un soin

L'arbre qui parcours les neufs mondes

Un labyrinthe

Une force

Des sens

Une feuille

Une écriture

Un partage.

Une image de la liberté

Un besoin

Un devenir

Une intuition

Une étendue

Un pont

L’indépendance

Un taureau sauvage

La guérison

La lance et le bouclier 

Un pouvoir créateur

La joie

La solitude

La générosité

La croissance

Les quatre directions

Un geste

Une danse

Un combat

Des doutes

Un héritage

Une quête

Un équilibre

La justice

Le courage

L’envol

Et la nuit.

 

Trois images de l'utopie

Une barque

Des passagers

Un arbre

Un abri

Une lumière

Des racines

Un joyau

Un infini

Un croisement

Un regard

Un arc

Deux lacs

Une joie

Le présent

Un don

L’objectif

La jusquiame et la tourmaline

Une solution

Une musique

Un merci

Les quatre directions

Et un animal précédé de la fête et suivi de l'espoir des marins.

RevVolver

Une solution

Les morts

Les armes mortelles

Un labyrinthe

Une protection

La fête

Un animal

À vue

Un crâne

Des cibles

Le troisième oeil

Changer d’avis

Se souvenir

un sifflement

Un dard

Un coeur touché

Un ricochet

Des pleurs

Un impact

Une croix

Le feu, le sang

Des bras et des doigts

Un retournement de situation

Une mise en garde

Une prière d’équilibre

La neige qui tombe

Le froid, le besoin

Une couverture

Le temps

Le bruit des vagues

Le tonnerre

La foudre

Une antenne

Un organe

Le tambour

Le présent

La générosité du solitaire

Un héritage

Le départ

Une étoile

Un loup

Une disparition

Une embuscade

Une mauvaise idée.

 

 

 

Haïkus fachés

algorithme paranoïaque

l'échec pue 

se répand

 

ne rien faire

les industries alimentaires s'en chargent

apéritif mange-merde

fléau

fureur du coq

s'imaginant faire foule

la mer

gronde

le fleuve Osiris 

brun-rouge

tousse

bassin artificiel

derrière les stationnements

ronces

jus d'herbes

l'eau ensuite

sweet wood

à l’étranger

à l'écart

ouvrir une pensée

courage

en résistance 

à la disparition 

l’accord amazone

ou missionaire.

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